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Connaissances de Fred, un.e biologiste en environnement

Les bélugas ont besoin de proies nombreuses et de qualité. Ils se nourrissent de poissons que l’on retrouve habituellement dans le fond de l’eau, comme la morue, le merlu, le sébaste, le capelan, le lançon, le hareng, l’éperlan et les anguilles, des crustacés. Ils peuvent aussi manger des calamars de petite taille. Les proies peuvent changer selon le moment de la saison, mais aussi selon le genre du béluga, mâle ou femelle.

Les bélugas fouillent parfois le fond de l’eau pour manger des animaux invertébrés (qui n’ont pas de squelette).

Les bélugas sont une espèce adaptée à la vie en eau froide.

Les bélugas ont besoin de zones d’eaux peu profondes et des courants marins qui font remonter des eaux froides riches en minéraux. Cela est essentiel dans leur habitat.

Les bélugas sont des animaux sociaux qui vivent en groupes. Ils communiquent entre eux avec des sons. Il leur faut donc un environnement sonore adéquat (en bas de 120 décibels), sinon cela peut entraver leur communication ou les stresser.

Connaissances de Max, un.e statisticien.ne

Plusieurs données existent quant aux émissions sonores des navires. Dans leur revue du sujet, Richardson et coll. (1995) rapportent des niveaux sonores (bande large) variant de 151 à 190 dB re 1 μPa @ 1 m, selon la taille du navire,

En 2012: seulement 889 bélugas ont été répertoriés dans le fleuve.

Données sur les bélugas retrouvés morts: (à trouver)

Le plus gros des pertes a eu lieu pendant la chasse. La chasse commerciale a été arrêtée dans les années 1950 et la chasse de loisir a été arrêtée en 1979.

Connaissances d’Alex, un.e écologiste

L’eau du fleuve St-Laurent provient, entre autres, des Grands lacs. Autour de ces Grands lacs se retrouvent plusieurs industries et usines qui polluent l’eau. Les poissons qui y vivent sont souvent contaminés par des produits toxiques. Ces poissons voyagent jusqu’à l’estuaire du St-Laurent, où les bélugas les mangent.

La présence d’embarcations diverses et de bateaux, que ce soit pour le transport des marchandises ou pour les loisirs, crée du bruit.

Les bélugas sont toujours présents dans l’estuaire du St-Laurent pendant l’été. On sait maintenant que les femelles bélugas passent le mois d’août à la baie de Sainte-Marguerite où ils donnent naissance à leurs petits et passent le premier mois avec eux.

On se demande où ils vont pendant l’hiver.

Lorsque l’eau se réchauffe, qu’elle s’acidifie et contient moins d’oxygène, cela a pour conséquence d’affecter la biodiversité (tous les organismes vivants présents dans l’eau). Les animaux en meurent parfois, des bactéries et des virus se multiplient davantage et l’augmentation de la quantité d’algues qui peuvent être problématiques. L’acidification peut aussi affecter les crustacés. (revoir mon historique pour voir si c’est leur coquille qui est affectée)

Des pesticides peuvent rester longtemps dans les sols contaminés et être relâchés dans les cours d’eau à cause du ruissellement, de l’érosion ou même parfois voyager sur de longues distances grâce aux vents.

Connaissances de Charly, un.e chimiste

Certaines substances toxiques peuvent causer des cancers.

Les contaminants retrouvés dans la zone de l’estuaire du St-Laurent sont:

  • les organochlorés (utilisés dans les industries et en agriculture, comme des pesticides, ou encore émis par les incinérateurs de déchets, l’industrie des papier et des plastiques, la sidérurgie et la combustion de carburant);
  • les organobromés (produits ignifuges, 
  • les composés organoétains (entre autres, dans la peinture de navire);
  • des métaux lourds comme du plomb, du mercure et du cadmim

Les industries de long de l’estuaire du St-Laurent: pâtes et papier, métallurgie et mines

Carte des industries ?

Connaissances de Sacha, un.e vétérinaire

Des bélugas morts ont été retrouvés et des analyses ont été faites pour savoir de quoi ils étaient morts. On a trouvé des contaminants dans leur corps et des cancers. On a retrouvé, avec des concentrations inquiétantes:

  • des organochlorés;
  • des organobromés;
  • des composés organoétains;
  • des métaux lourds.

Lorsqu’une maman béluga allaite, elle peut transmettre les contaminants à son bébé.

La présence de contaminants peut:

  • empêcher les différents organes du béluga de bien fonctionner;
  • empêcher les bélugas de se reproduire;
  • empêcher les bélugas de se défendre contre les bactéries et les virus;
  • empêcher le cerveau et les nerfs de bien fonctionner;
  • entraver la croissance des bébés;
  • créer des cancers;
  • créer des difficultés d’apprentissage et de comportement;

Il y a une augmentation de morts de bébé bélugas ou des mamans bélugas. S’il n’y a plus de bébé qui naissent, la population de bélugas diminue.

La communication entre la mère et le bébé béluga est très importante.

Le bruit peut nuire à l’accouchement. Les bruits peuvent influencer le comportement des bélugas: ils peuvent parfois éviter certaines zones qui leur sont pourtant essentielles, ça les dérange lorsqu’ils mangent ou ils vont abandonner des zones où ils aimaient se retrouver. Ça peut aussi créer des surdités temporaires et du stress.

Quantité de poissons en masse ?

Connaissances de Camille, un.e océanographe.

Connaissances sur les courants dans le fleuve. Impact des changements climatiques?

Les espèces de poissons présentes dans le fleuve St-Laurent changent. Par exemple, on y retrouve maintenant parfois du merlu argenté, qui vit habituellement dans des zones plus chaudes; on attribue ce déplacement aux changements climatiques. Certaines espèces de poissons ont-elle diminué ?

Les contaminants peuvent se retrouver dans l’eau et les sédiments dans le fond de l’eau.

Zone mélange d’eau douce et d’eau salée.

Les eaux profondes de l’estuaire du fleuve St-Laurent se réchauffent. Elles sont aussi plus acides et contiennent moins d’oxygène.

Provenance des eaux du Saint-Laurent

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